F.A.Q

Questions générales

Le seul terme « nutritionniste » ne désigne pas un métier à part entière, et ne renseigne pas sur la formation du professionnel.

Le diététicien-nutritionniste est diplômé d’État, son titre est réglementé et reconnu comme valant trois années d’étude sur la spécialité de la nutrition (décret du Haut Conseil des Professions Paramédicales du 19 décembre 2023), avec une durée de formation d’une durée minimum de 1800 à 2500 heures. Il est enregistré au répertoire des professionnels de santé, et dispose d’un numéro d’identification unique, le RPPS. Il intervient dans divers environnements tels que les hôpitaux, les cabinets privés et les établissements de restauration collectives. Son rôle principal est d’assurer l’équilibre nutritionnel des individus, par l’éducation nutritionnelle, et en élaborant des programmes alimentaires adaptés aux états de santé de ses patients.

Le médecin-nutritionniste est un médecin qui, en plus de sa formation initiale, a obtenu un ou plusieurs diplômes universitaires portant sur un sujet spécifique à la nutrition, comme celui de la micro-nutrition. Sa formation en nutrition est plus courte (en général d’une durée de 150 heures), et plus ciblée que celle d’un diététicien. Son approche est plus médicale, lui permettant de prescrire des examens et des médicaments si nécessaire. Il peut également orienter le patient vers un diététicien lorsque cela est approprié. Le diététicien jouera alors un rôle complémentaire en guidant le patient dans le choix des aliments et en l’aidant à mettre en pratique les recommandations nutritionnelles de votre médecin.

Le coach en nutrition a suivi une formation courte, et agit en tant que conseiller, mentor et motivateur. Son rôle est d’apporter un soutien moral aux personnes engagées dans un rééquilibrage alimentaire, en les accompagnant étroitement dans leur transition alimentaire. Il adopte une approche plutôt psychologique pour traiter les troubles alimentaires et encourager les individus à prendre des décisions autonomes pour changer leurs habitudes alimentaires. Toutefois, il est important de noter que le métier de coach en nutrition n’est pas reconnu scientifiquement et légalement, et aucune formation spécifique n’est requise. Il est donc essentiel de se renseigner sur les qualifications et l’expérience du praticien avant de consulter.

Les consultations de diététique ne sont pas prises en charge par l’Assurance maladie (carte vitale non acceptée). Cependant, dans un cadre de la prévention, de nombreuses mutuelles les prennent en considération, avec un taux de remboursement qui varie selon les garanties souscrites. Également, des prises en charge spécifiques pour certaines branches professionnelles sont accordées, comme pour le métier de transporteur routier.

Ainsi, certaines mutuelles remboursent les consultations sur la base d’un forfait annuel, d’autres sur la base d’un nombre de consultations par an. Pour exemples :

– La mutuelle IPECA propose dans son offre minimale un pack « Médecines douces » qui inclue les consultations de diététique.

– Groupama rembourse une consultation de diététique par an, à tous ses clients.

– La complémentaire santé du Crédit Agricole prend en charge 150€ par an de frais de médecine alternative et/ou douce, dont la diététique.

Le remboursement dépendra donc de votre mutuelle. Je vous recommande de la contacter pour plus d’informations.

Questions diététiques

Les probiotiques sont des microorganismes vivants, présents dans l’organisme, et dans certains aliments. Il s’agit essentiellement de bactéries (bifidobactéries, lactobacilles, lactocoques…), mais aussi de levures (saccharomycètes). Leurs effets sur l’organisme est important, et bénéfique à notre santé digestive, mais aussi métabolique, immunitaire et neurologique.

Les prébiotiques sont des substances non digérées par l’intestin grêle qui servent de nourriture aux probiotiques, dans le colon. Leur consommation contribue donc aussi à maintenir la santé de notre microbiote intestinal, et par là-même de nôtre santé globale.

En cas de déséquilibre du microbiote, un réensemencement en probiotiques peut être réalisé par un apport d’aliments riches en probiotiques, ou par une complémentation (gélules). Également, la consommation d’aliments riches en prébiotiques sera bénéfique, les prébiotiques étant le « carburant » des probiotiques. Ainsi, apporter régulièrement au microbiote une quantité suffisante de prébiotiques par de bons choix alimentaires apparaît aussi important que de lui administrer ponctuellement de nouvelles bactéries avec des probiotiques.

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